Les nouvelles du Camp Enfants 2022

Dimanche 24 juillet

Alors, vous avez trouvé la solution ? Oui ? Bravo ! Mais chut, gardez le secret bien enfoui dans la gibecière de votre mémoire, car, l’énigme du Sous-Fakir désordonné est un grand classique des Grands Jeux de Bayen.
Le principe du Grand Jeu était simple : une équipe, un appareil photo, et l’alphabet. Il faut prendre une photo de quelque chose qui commence par un « A », de quelque chose qui commence par un « B », et ainsi de suite.
Ça semble facile, vu comme ça, mais allez donc trouvez un Zoulou ou un Zèbre dans les rues de Luz Saint Sauveur…
Sans compter qu’il y avait tout de même des questions compliquées, comme « Quel était l’emblême de François Premier ? ».
Déjà, il faut savoir qui était François Premier. Après mûres réflexions, il semblerait qu’il s’agisse d’un Roi, de France à priori, à qui on aurait coupé la tête… Non, on ne lui a pas coupé la tête, c’était avant que le bon docteur Guillotin fasse progresser l’humanité avec sa belle machine. De toute façon, ce n’est pas la question. C’est quoi, un emblème ? Il paraît que pour les rois, la mode était à une bestiole qui symbolisait leurs qualités… Bon, alors un lion ? Un loup ? Un renard ? Un tamanoir ? Un crapaud ? Et ce serait quoi les qualités symbolisées par un crapaud ? Ben oui, le crapaud, ça se transforme en prince quand on lui fait un bisou ! Allez, on vous aide, ce n’est pas un crapaud, mais c’est quand même un batracien… A l’époque, on le pensait capable de vivre dans le feu, c’est jaune et noir… Une Sa… Une Salopette ! Une Salamanque ! Une Salamandre !
Bravo ! Néanmoins, on vous déconseille absolument, lorsque vous trouvez une salamandre, de la jeter dans le feu pour lui faire plaisir. C’est un animal extrêmement contrariant, et, au lieu de vous dire merci, elle boude et elle explose…
– « Nous, à l’église des Templiers, on a vu, gravée dans la pierre, une espèce de lézard qui crache du feu, comme un dragon, mais en plus petit ! Ben non, on l’a pas pris en photo, on savait pas que ça comptait pour le Grand Jeu… ».
– « Nous, on a un photographe fou, qui prend absolument tout en photo : ce qui bouge, mais c’est généralement flou, ce qui ne bouge pas, mais c’est souvent flou aussi, parce que c’est lui qui bouge… Il a bien dû prendre la salamandre… Ouais, c’est pas trop flou, on la reconnaît presque ! ».
Il y avait une autre énigme : il paraît qu’un poète qui partait souvent demain, dès l’aube, a écrit une phrase dans Luz, et qu’il faut la retrouver. Alors là, fastoche ! On a les Misérables dans le camp : Victor et Hugo ! Pouf, la phrase est débusquée (rien d’important, il dit que Luz ça veut dire lumière) et la photo est prise !
Troisième énigme : C’est quoi, un Sous-Fakir désordonné ? Eh les parents, vous nous aidez ? Non, vous n’avez pas trouvé ? On ne peut pas compter sur vous, quoi… Heureusement que vous n’êtes pas au camp…
Allez, on vous aide : désordonné, ça veut dire que les lettres ne sont pas dans le bon ordre… Sous-Fakir, mis dans le bon ordre, ça fait… Four à Skis !!! Nous, toutes les équipes ont trouvé : il est près de la maison de la Vallée de Luz, qui fait aussi cinéma, mais cette année, on a pas eu le temps d’y aller…

Les résultats vont être proclamés, mais il semblerait bien que certains aient exabusé : 14 photos prises dans le même magasin de peluches. Thierry, le Président de la FFGJB (Fédération Française des Grands Jeux de Bayen) est intraitable : on a voulu le prendre pour un jambon, et il veut rétrograder l’équipe coupable. C’est son syndrome des Girondins… Le CNOSF va être saisi…

Après notre dernier repas à la Grange, ce sera la dernière veillée. Et demain, on vous retrouve à la gare de Saint Médard d’Eyrans à 14h47, tout bronzés, avec des souvenirs plein les yeux et l’envie de revenir à Bayen l’an prochain.
Sans oublier que le dimanche 11 septembre, on se retrouve tous à Saint Médard pour les 50 ans de Bayen ! Il y aura une grande Chasse au Trésor, mais attention : il n’y a jamais eu de four à skis sur la commune…

Samedi 23 juillet

Qu’est-ce que le courage ?

Une légende urbaine prétend qu’un candidat au bac, découvrant ce sujet lors de l’épreuve de philosophie, aurait rendu sa feuille avec uniquement « Le courage, c’est ça ».  Et que le jury, époustouflé par son audace, lui aurait mis 18 sur 20. C’est bien sûr totalement inventé, et cela n’a rien à voir avec le courage, c’est juste de la paresse intellectuelle. Et qui peut croire qu’un jury aurait pu lui mettre autre chose que la mention « A l’année prochaine » ?

Henri de la Tour d’Auvergne, vicomte de Turenne, pris de tremblements incontrôlables au moment de se jeter dans la bataille, s’était écrié : « Tu trembles, carcasse, mais tu tremblerais bien davantage si tu savais où je vais te mener ! ». Là, on se rapproche davantage du sujet : le vrai courage, ce n’est pas ignorer la peur, c’est lui imposer sa volonté, la domestiquer…

Mais si l’on veut vraiment décrire le courage, et même Le Courage, c’est dans les Pyrénées qu’il faut se précipiter, pour voir les petits Bayennais dans leurs aventures du jour, Rafting et Accro-branche.

Là, oui, il faut la vaincre, l’appréhension. Parce qu’un montagnard, c’est fait pour avoir les pieds solidement ancrés à la pente, pas pour se risquer sur l’eau comme un simple marin folklorique à pompon, pas pour grimper dans les arbres pour jouer les Tarzan au petit pied.

Imaginez, chers parents, imaginez que vous êtes dans votre canapé : Monsieur Eddy présente la Dernière Séance, il vient d’annoncer le grand film de la soirée. C’est « La rivière sans retour », avec Marilyn Monroe et Robert Mitchum. Les lumières s’éteignent, et vous voilà emportés sur des flots impétueux, juchés sur un radeau tellement de fortune qu’une méduse vous rirait au nez en le voyant…
Eh bien, tout ceci, c’est de la roupie de sansonnet, de la gnognotte en branches à côté de la furie du Gave sur lequel les enfants vont devoir s’aventurer, à bord de canots gonflables que la moindre souche perfide ou le plus petit rocher malveillant vont déchiqueter sans coup férir, précipitant leurs infortunés passagers au milieu des tourbillons qui vont les engloutir dans les gouffres amers dont cause Baudelaire…

Et pourtant, ils l’ont fait ! Toutes ! Tous ! Dirigeant le frêle esquif d’une main de fer sur la pagaie, ils se sont joué des rapides, riant à gorge déployée des paquets d’écume furieuse qui tentaient de les précipiter dans l’onde glacée…

Et ensuite, sans autre repos qu’un maigre casse-croûte mangé sur le pouce, ils se sont hissés sur des ponts de singe brinquebalants, sur des plates-formes étroites et glissantes, accrochées à la canopée perdue dans des brumes fétides, où sans nul doute règnent les serpents constricteurs et les araignées venimeuses. Ils se sont lancés sur des tyroliennes menaçant à tout moment de rompre, dérisoires fils d’Ariane auxquels il faut remettre son existence…

Et là encore, ils l’ont tous fait ! Et en riant ! En se moquant de la peur délicieuse qui leur chatouillait le ventre, et du vide qui semblait les appeler pour mieux les attirer à lui…

Evidemment, vu de Bordeaux, vous vous dites pour vous rassurer que l’histoire est un petit peu enjolivée, que Thierry n’est pas totalement inconscient, que la chair de votre chair n’a pas pu être autant exposée à tous ces dangers impitoyables…

Certes. Mais dites-vous bien que les aventures ne deviennent des Aventures que lorsqu’on les raconte.

Quand vous voyez passer le Tour de France, vous vous dites « Bof, ce sont des gens qui pédalent, comme moi lorsque je vais chercher mon pain à vélo à la boulangerie du village ». Mais dès lors que vous lisez le compte-rendu de leurs exploits dans l’Equipe, sous la plume d’Antoine Blondin il y a trente ans ou d’Alexandre Roos aujourd’hui, lorsque vous les regardez à la télé, et que Robert Chapatte pour les plus âgés, Thomas Voeckler, Laurent Jalabert ou Marion Rousse pour les contemporains, vous les font vivre avec des superlatifs plein la musette, là, les poils de vos bras se hérissent et vous basculez dans un autre monde.

Autre exemple, plus classique, peut-être : Ulysse, qui soi-disant aurait mis dix longues années pour revenir de Troie à Ithaque. Mouais ! Sur un paquebot Costa Croisière, il suffit d’une nuit de navigation : la soirée du Commandant (avec cotillons et serpentins, buffet à volonté, champagne du Péloponnèse…), un petit dodo, et on y est…

Mais lorsque le gars Homère attrape sa lyre et vous déclame l’Odyssée (et en grec ancien, s’il vous plaît, ce qui n’est pas donné à tout le monde, notez-le bien), ce n’est plus la même musique. Polyphème le Cyclope qui se fait un marin grillé le matin au petit déjeuner, Circé la magicienne qui veut absolument transformer ceux qui restent en porcs Noirs de Bigorre, les tempêtes inouïes et les dangers tous plus dangereux les uns que les autres… Là, oui, on est dans l’épopée…

Comme vos enfants ne vous diront rien d’autre à leur retour que « C’était bien, on s’est bien amusés », ce message vous permet un peu de vivre leur séjour par procuration…

Bon, ce n’est pas tout ça, mais ce soir, c’est la boum, qui a été avancée de 24 heures, parce que lundi, il faudra se lever tôt pour revenir vers vous…
Et demain, shopping à Luz, d’où vos chérubins vous ramèneront d’inimitables et authentiques souvenirs locaux, et puis le Grand Jeu, où il leur faudra découvrir le Trésor après avoir déchiffré des indications absconses, du style « Rendez-vous au pied de l’ancien Sous-Fakir désordonné ».

Eh oui ! Cherchez de votre côté, vous aurez la solution demain soir…

Vendredi 22 juillet

Flash spécial : ce sont bien les Suricates qui ont gagné le Grand Jeu organisé par nos apprentis BAFA hier soir… Mais chaque participant a bien gagné un Lion, soit deux mi-Lion, dégusté dès le petit déjeuner ce matin.

La journée d’aujourd’hui était placée sous le signe de la biodiversité. Deux membres des Moucheurs des Coteaux Bordelais (rien à voir avec des enrhumés à risques de Covid, voir leur site www.moucheurs-des-coteaux-bordelais.com) ont fait le voyage pour faire découvrir aux enfants le monde aquatique qui se niche dans et au bord des rivières.
Maintenant, vous enfants sont incollables : il ont soulevé les galets du Gave, et ont découvert des escargots, des larves d’insectes, tout une faune qui foisonne et que l’on ne soupçonne même pas si l’on a pas l’oeil exercé du naturaliste.
Par exemple, ils vous diront que, si en soulevant les galets sur un mètre carré, on trouve trois larves de Trichoptères, la qualité de l’eau est de 20 sur 20. Et là, ils en ont trouvé plus d’une vingtaine. Ce qui veut dire que l’on a une eau riche en oxygène, en éléments nutritifs, pure et non polluée.
Ils vous diront aussi que quand, sur une petite plage ombragée, on déguste de la saucisse sèche et du jambon de pays en admirant le paysage, bercés par le doux glouglou de l’onde bondissante, le bonheur n’est pas très loin…
Le déjeuner terminé, tout le monde s’essayait, canne à pêche en main, au lancer à la mouche. Sans hameçon, bien entendu, pour deux raisons absolument incontestables : la première, parce qu’il n’est pas question de tuer les demoiselles arc-en-ciel ; la deuxième, parce qu’avec le vacarme produit, aucune d’entre elles ne se serait risquée à moins d’un kilomètre à la ronde…
Franz Schubert, plagiant honteusement Caton le Grand, répétait à tout propos : « Carthage doit être des truites ». Nous approuvons totalement : les salmonidés doivent être aussi chez eux à Bayen…
Ce soir, Pascal nous fait un Gaspacho Oranais. Rien à voir avec la soupe froide qui pousse dans des parallélépipèdes rectangles au supermarché.
Vos enfants vous donneront la recette et vous pourrez vous y essayer cet hiver, pour qu’ils se remémorent leur semaine à la Grange, bien plus rigolote que les souvenirs de Marcel Proust, qui magnifient bêtement une madeleine hyper banale…

Demain sera une journée trépidante : Accro-branche et Rafting. Adrénaline assurée. Ne vous inquiétez pas : tout est sous contrôle, les animateurs et les encadrant brevetés seront là pour assurer et accompagner votre progéniture.
D’autant que nos deux naturalistes sont formels : les horribles bestioles vues dans le Gave ne se nourrissent d’enfants que lors des années bissextiles. Quand au Crocodile des Montagnes, tristement célèbre dans le Pays Toy pour sa férocité, il ne vient au-dessous de 1 500m d’altitude que très rarement. Et c’est encore plus exceptionnel de le voir chasser à l’affût dans les branches des arbres…

Jeudi 21 juillet

Aujourd’hui le Tour de France passait par Argelès Gazost pour monter au Hautacam. Autant dire qu’il ne fallait pas avoir recours à la Capoumobile, tout étant bloqué de 10 heures à 22 heures. Mais il en faut un tout petit peu plus pour mettre des Bayennais dans l’embarras…
Tout le monde s’est mis en route ce matin pour une petite randonnée. Mais même si la Ferme des Cascades se trouve sur la commune de Sazos, y grimper à froid, quasi au réveil, le ventre à peine lesté d’un petit déjeuner digne de la Trappe, tire quand même sur les vaillants petits mollets… On enchaînait avec un tour dans les hauts de Sazos, puis la descente à la Grange pour une pause méridienne bien méritée.
Comme vos chérubins se rappellent vaguement qu’ils ont des parents, avant qu’ils ne l’oublient totalement, il était urgent de consacrer un atelier « cartes postales » où vous trouverez des messages qui étancheront votre soif de nouvelles, du style : « Je m’amuse bien, c’est super. Bisous ».
Place ensuite aux Olympiades de Bayen, où quatre équipes s’affrontaient dans des épreuves redoutables de lancer d’anneaux sur des piquets rétifs, qu’on aurait dit mouvants. D’autres où il fallait mobiliser tous ses sens pour reconnaître différentes odeurs étranges (vinaigre, grenadine, patchouli, …). Puis des choses aussi bizarres à identifier les yeux bandés que le goût de la confiture d’abricot, de la mayonnaise, du beurre ou du dentifrice. Et aussi reconnaître des chansons sur leurs 5, 10, voire 15 premières notes, puis les chanter, de manière plus ou moins juste, mais assurément d’une voix puissante…
La journée n’était pas finie pour autant, puisqu’après le repas, une partie de Lucky Luke endiablée occupait la troupe pendant que nos trois animateurs en cours de formation BAFA mettaient l’ultime patte à la préparation du grand jeu « Qui veut gagner des Mi-Lion ». La partie fait encore rage en ce moment, alors que les quatre équipes sont toujours à égalité, dans un suspense quasi insoutenable…
Flash spécial : l’équipe des Suricates vient de gagner une épreuve, dans un tonnerre d’applaudissements. Iront-ils au bout ? Vous le saurez demain, sur le même canal. Essayez de penser à autre chose si vous voulez fermer l’oeil cette nuit (comptez des moutons, nous nous passons notre vie à compter des colons), et à demain…

Mercredi 20 juillet

Après la grosse journée d’hier, le réveil était à la carte, entre 7h30 et 9h, pour que tout le monde puisse récupérer. Et c’est vers 8h que la majorité du groupe venait au petit déjeuner.
Après la préparation du sac (de la même façon que pour partir en montagne) c’était le départ vers Argelès Gazost, pour aller à la rencontre des animaux des Pyrénées. Ils étaient tous là : les ours, les lynx, les loups, les isards, les mouflons, les marmottes, les chevreuils, les cerfs… Sans oublier les petites chèvres, qui se taillent toujours une part de lion dans la popularité, à égalité avec les marmottes, car on peut les approcher, les nourrir et les caresser au passage. Pour les ours et les loups, c’est plus compliqué, et il n’y a pas dans la troupe d’élément perturbateur qu’on pourrait avoir envie de pousser dans les enclos…
Inutile de vous dire que les appareils photos n’ont pas chômé, et que vos frigos vont bientôt pouvoir s’enorgueillir d’au moins 17 photos de nos chers colons gavant les marmottes de carottes et les chèvres de pop-corn, avec en prime un pêle-mêle de tous les habitants des montagnes, sauf le grand tétras et le desman, qui étaient absents mais excusés…
Vous verrez aussi sans doute le portrait des loutres géantes d’Amazonie, qui, à priori, semblent bien loin de chez elles. Voici une explication, rapportée par les enfants, qui ont pu surprendre au vol une conversation animée :
– « Je t’avais bien dit de prendre à gauche en sortant de l’Amazone pour remonter vers nos vacances sur l’Orénoque ».
– « Oui, mais mon pote Albert m’avait conseillé de filer tout droit : c’est un raccourci qui évite les bouchons ».
« – Albert, c’est un gros nul. A cause de lui, on a traversé l’Atlantique, remonté le Gave de Pau, et nous voici dans ce gîte à Argelès ».
« – Mais c’est chouette ici, on est bien logés, et il y a des tas d’admirateurs qui nous prennent en photo ».
« – Peut-être, mais les arrhes de notre location seront perdus, et moi je rêvais de voir l’Orénoque. J’aurais dû écouter ma mère qui me disait toujours… ».
Le brouhaha des visiteurs n’a pas permis d’entendre la suite…

Après le repas, une dame vient nous organiser un Escape Game.
Mais comme c’est secret, impossible de vous en dire davantage : il va vous falloir patienter, vous aussi, pour en savoir plus. A tout à l’heure…

Ça y est, le jeu vient de se terminer. Pour vous faire simple : un berger, atteint de crétinisme congénital (de toute mémoire, on n’a jamais mangé cinq fruits et légumes par jour dans sa famille) a rangé la trompe qui lui sert à rameuter son troupeau dans une boîte à secret, elle-même enfermée dans une malle, protégée par moult cadenas à combinaison. Il a bien tenté de rédiger des parchemins pour se souvenir des codes, mais il en manque la moitié. Un cas, quoi !
Heureusement pour lui, les Bayennais ont de la jugeote à revendre, et, en une heure chrono, les quatre équipes ont toutes réussi à récupérer leur trompe pour nous offrir un concert du plus bel effet. Colons, animateurs, tous ont phosphoré dur pour lui rattraper le coup. Il nous doit bien quelques tommes de brebis, s’il a pour deux sous de reconnaissance…
Bon, maintenant, il va falloir songer à rejoindre les bras de Morphée, parce que demain matin, randonnée à partir de la Grange, puis, l’après-midi, les Olympiades de Bayen.
Et dire que vous pensiez vos enfants en vacances…

Mardi 19 juillet

Ce matin, le réveil a sonné à sept heures, l’heure des braves. Et la troupe ne manquait pas de courage…
Sitôt le petit déjeuner englouti, c’était la vérification des sacs à dos, avec les gourdes remplies, la casquette, les lunettes de soleil, la crème solaire et le contrôle des lacets.
Pierre Capou attendait tout le monde un peu plus haut vers Sazos, et le bus décollait vers Gavarnie.
D’un pas auguste de montagnards aguerris, nos jeunes aventuriers prenaient le chemin de la Grande Cascade, pour s’arrêter près du torrent pour la pause casse-croûte réparatrice. Et quand on est au bord du Gave, qu’il fait chaud, quoi de plus naturel que de jouer, de s’éclabousser et de faire des ricochets ?
Au retour sur Gavarnie, une brigade de CRS faisait de la sensibilisation aux bonnes attitudes à adopter en montagne. Ô joie : selon eux, tremper sa casquette dans l’eau et se la mettre sur la tête est tout à fait adéquat. Comme quoi, nos Bayennais ont un sens inné de randonneurs…
Après avoir passé les épreuves et répondu aux questions, tous obtenaient leur magnifique diplôme officiel et, en récompense, les CRS les accompagnaient sur un mur d’escalade. Assurés par les policiers, tous se lançaient dans l’ascension, bien sanglés dans leur baudrier.
Il y avait de grands sourires au retour à la Grange, et une bonne douche s’imposait.
Toutes ces aventures avaient grand ouvert l’appétit, et les saucisses de Sajous, pourtant conséquentes, n’avaient guère le temps de souffrir. C’est un plaisir de voir qu’ils ont tous bon appétit…
En ce moment a lieu une grande veillée qui mêle colons et animateurs, alors qu’un petit orage a rafraîchi l’atmosphère, mais ne devrait pas nous perturber plus que ça…
Demain, découverte de la faune des Pyrénées au Parc Animalier, plus connu à Bayen sous le vocable de « Colonne aux Marmites ».
Les appareils photos vont chauffer…

Lundi 18 juillet

La canicule, comme on pouvait le craindre, a causé quelques perturbations sur les voies ferrées. Mais dans notre malheur, nous avons eu de la chance : alors qu’on annonçait trois heures et demie de retard, celui-ci a été réduit à un peu plus de deux heures…
Les enfants ont bien rallié Lourdes, où la maison Capou a été, comme d’habitude, hyper accomodante avec Bayen, jonglant avec ses plannings pour éviter une attente sous le cagnard (bien moindre qu’à Bordeaux, mais plus qu’à Bayen, où il fait 26° dans la Grange…).
Les voici en approche : les boissons sont au frais et les attendent…
A tout à l’heure…
Après quelques jeux pour mémoriser les prénoms et une bonne douche rafraîchissante, nous avons dîné. A la grande satisfaction des cuistots, tout le monde a mangé de bon appétit, et il a fallu arracher la part témoin avant que les plats ne soient liquidés.
Une fois la salle débarrassée et la vaisselle rangée, la veillée s’est tenue devant la Grange.
Nous avons eu la surprise de la visite du Grand Maharadjah qui recrutait pour son armée : il suffisait de lui offrir deux cadeaux pour être accepté. Mais gare si les cadeaux n’étaient pas de son goût : condamnation à avoir la tête coupée. Par bonheur, nous disposions d’habiles ambassadeurs, qui ont su faire appel à la magnificence et à la clémence de Sa Hauteur. Après quelques tentatives, tout le monde a trouvé deux cadeaux à la convenance du Commandeur de la Foudre Céleste…
Maintenant, c’est la revue de ce qu’il faut mettre dans le sac à dos pour la randonnée de demain vers la Grande Cascade de Gavarnie.
Le bus prend toute la troupe à 8h30. Réveil à 7 heures. Alors, tout le monde va aller faire un dodo réparateur…
A demain !

Dimanche 17 juillet

Bonsoir !
Demain matin, nous avons rendez-vous à 7h30 à la gare de Saint Médard d’Eyrans. A 8h11, le train nous emmènera à Bordeaux Saint Jean, puis, de là, à Lourdes, où la Capoumobile nous attendra pour nous conduire à la Grange, juste à temps pour déguster les sandwiches amoureusement préparés par les parents…
A demain pour les premières aventures à Bayen !

Camp Préados

Retrouvez le projet pédagogique pour le camp préados

Camp Enfants

Retrouvez le projet pédagogique et les horaires des trains pour le camp enfants.

Fête de BAYEN

Retrouver l’invitation en pdf : Flyer Fête de Bayen

Journal n° 48

Retrouvez le journal de l’association : Journal n°48

Dépliant Camps été 2022

Retrouvez le dépliant et le bulletin d’inscription pour les camps de cet été 2022: Eté 2022

Voeux 2022

Nouvelles du camp ado

Mercredi 11 août :

Ce matin, nous organisons les Bay’olympiades. Deux équipes s’affrontent sur 5 épreuves. Il faut successivement faire preuve de force, d’écoute, de rapidité, d’agilité et enfin de stratégie. La chaleur étant au rendez-vous, plusieurs épreuves sont rafraichissantes !

Nous commençons à renger nos affaires pour gagner du temps demain pour le GRAND nettoyage. Dernière descente à Luz pour ceux qui le souhaitent.

Pour cette dernière soirée, nous dégustons de bons burgers maison que le clown rouge et blanc avec un « M » nous jalouseraient. Nous terminons avec un petit peu de musique, des marshmallows grillés au feu de bois et surtout nous écrivons des mots souvenirs les uns aux autres sur les serviettes en tissu qui nous ont accompagnées tout le long du séjour et que ne garderons en souvenir (sans oublier le livre d’or) !

Demain nous vous donnons rendez-vous à 16h pour vous rendre vos ados, qui vous manquent peut-être (ou pas ?). Mais il est certain que l’ambiance du camp nous manquera à tous, les jours qui suivrons… comme chaque fois !

Mardi 10 août :

Après une nuit douce, nous nous réveillons avec le soleil. Alexis, notre accompagnateur de moyenne montagne, nous amène au sommet du Viscos. Ce sommet culmine à 2141 mètre mais, surtout, on le voit depuis la grange! Il offre un point de vue presque complet sur les vallées de Gavarnie, de Barèges et de Cauterets. Nous voyons aussi la plaine jusqu’à Lourdes, la mer de nuages nous empêchant de voir Tarbes. Son ascension est technique : elle demande de « mettre les mains » à mi-chemin entre la randonnée et l’escalade.

Nous rentrons à la grange bien fatigués du soleil qui a tapé fort. Les spaghetti carbonara au diner nous remettent sur les rails pour la veillée : les jeunes doivent sauver la colo d’une invasion de zombis en fabriquant d’ingénieux systèmes de transport aérien et préhension à distance.

Lundi 9 août :

Journée de préparation et départ pour le bivouac. L’organisation est de mise. Nous convertissons temporairement nos lits en zone de préparation où nous disposons chaque élément indispensable à la nuit en montagne. Un exercice savant consistant à porter le moins possible, mais ne manquer de rien !

Nous partons de la cabane de Conques, les sacs bien chargés, les pieds bien collés au sol, vers le col de Riou. L’arrivée au col en moins d’une heure confirme l’efficacité de notre entraiment depuis le début de camp. Nous sommes accueillis par Florence, la jeune bergère de la cabane de Conques qui nous explique son métier et son expérience.

Nous installons ensuite les tentes et dégustons notre traditionnel repas de montagne à base de nourriture lyophilisée. La veillée consiste essentiellement à regarder les étoiles et refaire le monde entre amis !

Dimanche 8 août :

Nous prenons place dans le minibus et partons direction Barèges. Nous montons par cette belle journée (juste assez de nuages pour nous donner un peu d’ombre de temps à autres), jusqu’au lac dets Coubous.

Pour déjeuner en paix (comme dirait Stéphane Eicher), nous montons jusqu’au lac Blanc (30 min au dessus du lac dets Coubous). Une fois les estomacs pleins, nous profitons de ce petit lac pour nous tremper les pieds dans son eau fraiche, nous reposer dans ce paysage de montagne, à deux pas du parc du Néouvielle.

En descendant, nous sommes spectateurs d’une intervention de nos secours en montagne : atterrissage de L’hélicoptère puis hélitreuillage du blessé et des secouristes sur un versant raide.

La veillée est courte car tout le monde est bien fatigué.

Samedi 7 août :

Petit changement de programme aujourd’hui encore afin d’éviter des abats d’eau. Une fois de plus la météo s’est jouée de nous et le temps fut plus clément que prévu.

Nous avons donc fait une journée de repos, durant laquelle nous avons bien rechargé les batteries avec un brunch bien calorique qui nous a permis d’échelonner le réveil.

Cet après-midi nous avons préparé les groupes de tentes pour le bivouac qui nous attend. Nous allons d’ailleurs changer le lieux du bivouac : nous vous en parlerons plus en détails le moment venu. Nous sommes aussi descendus à Luz pour faire les courses « souvenirs ».

Nous terminons la journée avec une veillée jeux de communications :

  • Faire comprendre des mots la bouche pleine
  • Jeu du bouche à oreille, version mime
  • Se raconter des « blagues carambar » sans rire
  • Le jeu du Fakir

Concluons cette journée avec un « point rangement » : saluons les jeunes pour « l’organisation » de la vaisselle sale… Je vous laisse seuls juges.

Vendredi 6 août :

Ce matin vos enfants sont partis à l’assaut du canyon de Héas. Malheureusement pour eux, le chauffe-eau du gave était en panne. Pour compenser la fraicheur du bain, ils ont fait des sauts, des glissades, des toboggans et des coucous !

Cet après-midi nous avons « auto-testé » tout le monde à J+ 5 pour nous rassurer quand à la non-prolifération du COVID à Bayen. Ce fut un succès total !!!

Ce soir, petite veillée avec le jeu du post-it où chacun doit deviner le personnage écrit sur un post-it collé sur son front.

Jeudi 5 août :

Les quatre jours qui viennent de s’écouler ont permis d’unir un peu plus le groupe et des amitiés semblent naître petit à petit.

Le temps n’a pas été de la partie hier matin donc nous avons changé nos plans pour une journée brunch, jeux au city stade et achats à Luz saint sauveur.

Le soir une veillée théâtre nous à permis de dégoter quelques clichés mémorable que vous découvrirez très vite.

Aujourd’hui, nous avons fait une randonnée dans le cirque de Lys, un endroit splendide. Le panorama a été à la hauteur de l’effort que chacun a fourni et c’est avec le sourire que nous sommes rentrés à la grange.

On se retrouve très vite pour la suite de nos aventures.

Mardi 3 août :

Bonsoir à tous, après cette première journée de voyage et d’installation, il est temps que les choses sérieuses commencent.

Toute la troupe s’est préparée en un temps record pour enfin voir de plus près nos belles montagnes. Nous avons fait une belle randonnée dans le cirque de Troumouse. Et c’est avec un bon rythme que nous sommes arrivés au bout de cette randonnée. Nous sommes rentrés à la grange les guibolles bien dégourdi pour envisager les prochaines randos.

A très vite pour suivre nos aventures qui promettent d’être forte en émotions.

Lundi 2 août :

Nous sommes arrivés à la grange. Tout le monde prend ses marques. Première veillée présentation.

Les nouvelles du Camp Enfants 2021

Lundi 19 juillet

On arrive ! Préparez-vous…

Dimanche 18 juillet

Demain nous repartirons sur Bordeaux rejoindre nos parents…

Ouf… Plus de corvées, on va pouvoir laisser Papa et Maman nous chouchouter et leur raconter ce que l’on a fait avec des animateurs supers, Claire et Pascal qui nous ont fait de bons petits plats, pendant que le Directeur n’arrêtait pas de nous empêcher de faire des choses extraordinaires qui ne nous mettaient jamais en danger… Lui, vraiment, il n’est pas gentil avec les enfants…

Enfin, on lui a fait promettre de ne rien dire à nos parents…

Bref, pour résumer notre journée, ce matin, surprise au petit déjeuner : il y avait des croissants, c’était vraiment bon ! Tiens, voilà le Directeur du Camp, il va encore falloir que je lui dise bonjour, sinon il va encore me faire remonter les escaliers… Bon ça va…

Maintenant, on se prépare pour faire les cadeaux à nos parents, enfin s’il reste suffisamment d’argent quand moi je me serai fait mon cadeau… Bon, tant pis pour mes parents, leur cadeau c’est moi, ils comprendront que c’est tentant tout ça…

Retour à la grange pour le repas, et, après un Bona Bona, tirage au sort des équipes pour le grand jeu.

Evidemment, je ne suis pas avec qui je voulais être, c’est sûr, on va perdre…

Et puis l’animateur, pas sûr qu’il soit bon…

Quoi !!! Le Directeur, il a fait 21 énigmes, et en plus il faut monter, descendre, réfléchir…

Bon, j’en ai compris quelques-unes, on va peut-être gagner, il le donne ou pas, ce départ, parce que moi, maintenant, je suis « chaud » ?

Deux heures plus tard, on a trouvé pas mal d’énigmes, on attend le verdict, mais il y en a qui ont triché… On va porter réclamation…

Bon, on a pu s’expliquer devant les juges,  et les avocats ont bien défendu notre cause, et l’équipe qui a gagné l’a mérité.

Les prix nous sont remis, je suis sur le podium…..

Maintenant ça va être la Boum, il faut que j’aille me préparer, que je me frotte et que je me parfume, j’en passe et des meilleures…

Le repas c’est le Mac Do Bayen, super ! Et en avant la musique, là je n’ai plus mal aux jambes et je peux crier !

Bon, ça y est, le Directeur nous envoie au lit, il n’est pas possible celui-là !

En plus, il veut que je me lave les dents parce que j’ai mangé quelques bonbons…

Je me couche et… je dors…

Pensées supposées de vos enfants, toute similitude avec des personnes existantes serait purement fortuite…

Thierry

Samedi 17 juillet

Lac de Gaube et réception d’un Fakir

Pour notre dernière randonnée, nous partîmes en direction du Pont d’Espagne. Puis nous nous en allâmes vers le lac de Gaube qui est situé à 1800 mètre d’altitude.

Les enfants furent courageux dans la montée nous transportant vers le lac de Gaube.

La dernière montée franchie, nous pûmes apercevoir ce grand lac d’un bleu extraordinaire.

L’arrivée au lac sous un soleil radieux fut propice à un pique-nique nous redonnant des forces.

Puis nous décidâmes d’aller tremper nos pieds dans une eau plutôt fraiche. 

Le panorama sur les sommets du grand et du petit Vignemale époustoufla tout le monde.

Après un temps de repos bien mérité, nous décidâmes de redescendre au Pont d’Espagne pour voir quelques belles cascades.

La redescente vers le pont d’Espagne fut plus rapide que la montée…

Puis nous rejoignîmes enfin notre bus pour rentrer à la grange afin de recevoir un personnage attendu depuis le début du séjour.

Le repas englouti, le moment attendu arriva …

Pour la veillée nous eûmes l’immense honneur d’avoir la venue de Son Altesse Sérénissime le Fakir. 

Il souhaitait construire une armée pour sauver la montagne, mais pour obtenir le droit de faire partie de cette grande armée, il fallait résoudre une énigme. Au prix de nombreuses réflexions tous purent faire partie de cette grande armée, et en attendant une nuit de repos fut la bienvenue.

Joséphine.

Vendredi 16 juillet

Nous sommes partis vers 9h ce matin pour aller faire de l’accrobranche à « En Chêne et Frêne ». Nous avons commencé par un parcours d’initiation (parcours vert) pour s’entrainer à bien utiliser le matériel et pour être bien sécurisés. Puis nous avons fait le parcours « bleu », il y avait des sauts de Tarzan, c’était très haut. Quelques-uns ont su se dépasser et surmonter leurs peurs. Nous avons beaucoup aimé les tyroliennes.  Thierry, le directeur du camp a fait la tyrolienne la tête en bas sans le faire exprès, ce qui nous a fait beaucoup rire. C’était rigolo, parce que ça bougeait énormément et ce n’était pas toujours très stable. 

Heureusement que Claire et Pascal sont arrivés, parce qu’on avait très faim et, pour notre plus grand plaisir, c’était des croque-monsieur, du taboulé puis en dessert des pêches plates.

Vu qu’il y avait beaucoup de vent, nous avons préféré aller jouer au calvaire à Sazos plutôt que d’aller se baigner à la piscine. Cette aire de jeu était vraiment cool, car il y avait un tourniquet, des balançoires, une toile d’araignée et un château avec un toboggan. 

Nous sommes ensuite rentrés à la grange à pied par le sentier au-dessus de Bayen. 

Ce soir nous allons manger du rôti de bœuf cuisiné par nos cuistots préférés, Claire et Pascal.

Pour la première veillée de Myriam, nous allons sûrement faire un super jeu de rôle. Puis nous attendons avec impatience le Fakir, venu tout droit du Sahara. 

On s’est bien amusé aujourd’hui, on a eu beaucoup de sensations.

Signé Lizzy, Marylou, Juliette, Madigane, Virgil, Morgan.B, Max, Aaron et les animatrices Myriam, Typhaine et Joséphine.

Jeudi 15 juillet

Bonjour à tous, 

Ce matin nous avons pu traîner au lit jusqu’à 8h pour les enfants, puis réveil en fanfare, petit déjeuner pour reprendre des forces après deux jours intenses de marche.

Celui-ci avalé, revue des chambres et de l’ordre censé y régner.

Les filles ont largement gagné devant les garçons, il faut dire qu’elles s’y étaient préparées de façon quasi militaire.

Les garçons s’avouaient vaincus, tout en terminant sur le podium à la deuxième place…

Nous avons bien profité de ce temps libre pour prendre du repos ou jouer aux jeux préparés par les animateurs, ainsi qu’à quelques énigmes et rébus savamment concoctés.

A 11h30 nous nous sommes mis à table devant une belle quiche qui disparaissait en deux temps trois mouvements. 

A 13h30, départ des braves vers une place repérée pour l’ascension vers Luz Ardiden, place située dans un virage nous permettant de les voir arriver de face et de s’envoler vers le sommet.

Après une marche au dénivelé acceptable vers notre emplacement, nous attendîmes impatiemment la caravane et sa distribution de cadeaux divers. Là, pour obtenir les précieux présents, les enfants durent interpeller les camions avec une telle force que, selon la rumeur, le Dahu envisage de changer de montagne…

Notre président est passé dans une belle voiture rouge… Nous ne savons pas si vous avez pu nous voir à la télévision, mais les enfants se sont mis à entonner la Marseillaise…

Puis ce fut l’annonce d’un coureur échappé au pied du col, le français David Gaudu, qui nous fit l’immense plaisir de passer une dizaine de secondes avant le Maillot Jaune. 

Nous sommes restés jusqu’à la voiture balai, Postelberger, pour nous remercier de nos encouragements lâcha son guidon en pleine ascension, pour demander encore plus de soutien, aussitôt dit aussitôt fait…

Dès lors nous redescendîmes vers la grange pour une douche méritée et le partage des cadeaux.

Ce soir un rougail saucisse nous attend……ainsi qu’un flan pâtissier fait maison.

Une soirée imagination terminera cette belle journée.

Thierry

Mercredi 14 juillet

Bonjour à tous, 

Nous sommes à la veille du passage du Tour France, où nous espérons tous être filmés sur la montée du Tourmalet et montrer notre superbe banderole Bayennaise,  sous réserve qu’aucun passage publicitaire intempestif ne nous fasse disparaître du paysage… Mais notre Président sera présent sur cette étape, et, suite à notre appel, il devrait faire le nécessaire pour que nous n’endurions pas une nouvelle frustration télévisuelle.

En attendant, voici les nouvelles de notre journée, placée sous le signe du règne animal.

Les enfants se sont réveillés au son d’une clochette dont la sonorité plus qu’aigüe peut agresser des tympans endormis. Après quelques cris de désapprobation, tout ce petit monde s’est levé et s’est rendu au copieux petit déjeuner.

A l’heure du départ, pas de Capoumobile… Bloquée  dans son intention de monter à la Grange. Nous décidons alors de la rejoindre sur la route de Luz, en bas, afin de partir vers la Colonne aux Marmites, pardon,  la Colline aux Marmottes…

Une promenade de 4h avec des pentes à plus de 15%, rien n’y ferait, nous verrions tout. Au fil de l’eau, pour voir des loutres et des marmottes, en passant par la Vallée des Vautours ou trônait un gypaète barbu. Puis en arrivant sur les Montagnes du Monde avec bouquetins, chevreuils, daims, chiens de prairie et surtout le fascinant loup. Nous enchaînions alors sur la Terre des Carnivores où se reposaient deux lynx, des tayras, des suricates surpris de nous voir, des pandas roux, un binturong… Découverte pour tout le monde, puis le repas des ours en direct. Nous traversions ensuite les Forêts Humides, peuplées de gibbons, makis, perroquets et d’une multitude de petits oiseaux se posant sur vos mains quand ce n’était pas sur votre tête. Les Ailes de la Nature étaient quant à elles peuplées de spatules, ibis, sternes et grues…

Après avoir donné à manger à quelques biquettes, nous nous sommes régalés d’une belle salade niçoise.

A l’issue de cette promenade superbe mais fatigante dans le parc, une bonne glace bien fraîche nous a ragaillardi.

Retour à la grange pour une douche bien méritée…

Fin d’après-midi sous forme de jeux ou de repos. 

Claire et Pascal s’affairent en cuisine.

Ce soir faute d’avoir encore vu le Dahu, la soirée est placée sous le signe des loups-garous.

Bonne soirée 

Mardi 13 juillet

Bonjour à tous, 

Deuxième jour à Bayen pour vos enfants, et première grande balade pour vos chers petits.

J’espère que mon message d’hier empreint d’humour ne vous a pas trop stressés, car pour vos enfants le stress n’est pas de mise.

Donc après une nuit fraîche pour les garçons sous une fine pluie qui tapotait généreusement leur tente, et les filles dont le profond sommeil n’a été troublé que par des ronflements dont on ignore toujours l’origine, les intendants réveillés ainsi que les animateurs, le petit déjeuner se préparait.

Les petits morfalous le dévoraient….

Il convenait ensuite de vérifier le sac pour partir en montagne, à la question « Avez-vous votre gourde ? » la réponse fusa sans équivoque, un oui massif l’emporta…La gourde était donc au bon endroit avec un petit bémol pour certains, elle était……vide.

Ce petit détail évacué, notre bus piloté par Pierre nous attendait.

La météo n’était guère favorable mais notre équipe de valeureux Bayennais ne voulait pas s’en laisser conter.

Nous partîmes à 22 bravant Zeus et les nuages bas qui nous cachaient la montagne, nous débarquâmes au Chalet du Maillet pour rallier le barrage des Gloriettes. Une épreuve de 4h30 de marche menée par Claire et encadrée par nos animateurs secondés par Pascal, la troupe marchait d’un bon pied et n’avait qu’un seul objectif atteindre le petit gave où notre repas était prévu. 

Chemin faisant nous allions rencontrer quelques dodues marmottes, étonnées de voir ce petit monde croiser leur espace naturel. A l’abri de rochers pour éviter quelques vents relativement frisquets, la salade de pâtes, le saucisson sec, le babybel eurent plus de succès que de pauvres abricots…..

Nous reprîmes notre avancée vers le fameux barrage des Gloriettes que nous atteignîmes sous un joli rayon de soleil.

Quelques vautours tournoyaient dans le ciel, et l’un deux se prit l’envie de circonvolutions au-dessus de nos têtes. Les appareils photos ont crépités toute la journée, et nul doute que de belles photos sont enregistrées.

Après une douche vivifiante un festin digne d’un chef étoilé nous attendait.  

La soirée musicale va commencer avec l’arrivée improbable d’un fakir…..

A demain

Lundi 12 juillet

Les enfants sont bien arrivés! C’est l’installation et la découverte de la Grange, tout le monde est occupé à 100%.

Thierry vous donnera plus de nouvelles dans la soirée…

Et puis chaque jour…

Bonjour à tous!
Petit message matinal (désolé) avant notre première randonnée pédestre qui va débuter de bonne heure.

Nous vous avons quitté hier, et vos chérubins,  les yeux remplis de larmes à  l’idée de vous laisser,  ont dû se rassurer en dévorant  leurs abondantes poches de  friandises. Entre deux sanglots, de façon incroyable, ils ont réussi à  avaler leur repas. Puis, pour oublier leur tristesse , ils se sont mis à jouer. La terrible punition… Partir en camp à  Bayen…

Notre Capoumobile nous attendait, sereinement, et nous sommes arrivés à la  Grange, notre car se faufilant à  travers la montagne. Nous étions attendus par nos bagages.

Le sort a  décidé : les demoiselles dans la grange, les damoiseaux dans la tente. Après les rappels des règlements  qui vont nous régir pendant notre séjour, les jambes engourdies avaient besoin d’exercices. Quelques courses plus tard, une salade de tomates, suivie d’une gargantuesque omelette pommes de terre – lardons et de salade verte, puis de petits suisses et de fruits furent engloutis, sauf pour ceux qui n’aiment pas une salade de tomates suivie d’une gargantuesque omelette pommes de terre – lardons et de salade verte, puis de petits suisses et de fruits (certains parents reconnaîtront leur progéniture).

Vaisselle terminée, notre soirée pouvait commencer. Après quelques jeux (dont nous tairons les secrets) sur la connaissance de l’autre, les quenottes lavées, un sommeil réparateur était le bienvenu.

Ils m’ont tous demandé bien évidemment de vous faire la bise pour eux à  la fin de mon message… du moins je le crois…
A demain,
Thierry.

Thierry 

Projet pédagogique et organisation Camp Pré-Ados 2021

Voici disponible les projets pédagogiques du camp Pré-Ados 2021 :

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