L’article est écrit dans l’ordre chronologique. Vous devez donc descendre pour voir les dernières nouvelles !
Retour le 14/08 : Nous prenons le train à 18h à Lourdes, arrivée prévue à 20h43 à la Gare Saint-Jean. J’ai reçu un message de la SNCF nous annonçant que notre train aura sans doute 40 min de retard à l’arrivée (Bordeaux) à cause des fortes chaleurs.
Donc profitez bien de vos dernières heures de tranquillité avant de récupérer vos ados 😉
Lundi 4 août
Nous avons retrouvé (presque) tout le monde à la gare ce matin. Tout se déroule très vite : vérification que tous les papiers sont en ordres, nous nous dirigeons ensuite sur le quai, grimpons dans le train, jonglons avec les sacs pour leur trouver chacun une place. Pardon monsieur. Dans l’espace bagages, à l’entrée du wagon. Pardon madame. En hauteur, mince ça ne passe pas. Pardon monsieur. Dans l’espace bagages, entre les sièges, au fond du wagon. Pardon madame. Sous les sièges. Pardon monsieur. Sur les genoux… C’est bon nous y sommes !
Transfert à Lourdes, nous montons dans la fameuse Capoux-mobile (la compagnie qui assure nos déplacements pour le séjour). Après ce voyage sans encombre, nous sommes arrivés à la grange à 12h15. Fabienne, Denis et Marie nous y attendaient. A peine le temps de faire les présentations avec le lieux (pour les nouveaux) que nous voila attablés dehors pour partager ce premier repas en mode pique-nique à l’ombre du Gastonier (le fameux arbre en face de la grange dont le nom vient du dénommé « Gaston », mais je n’en dirais pas plus aujourd’hui).
Nous avons eu l’après-midi pour nous installer, découvrir les lieux (pour certain), ranger, découvrir les autres, jouer, mettre en place les premières règles, ainsi que les services. Ce soir, nos premiers cuistots du jour, managés par Denis et Fabienne, ont régalé nos palais. Puis est venu le temps des services du soir. Vous n’avez peut être jamais vu vos enfants faire la vaisselle et le ménage. Hé bien nous si 😉
Nous concluons cette journée par une veillée « présentation », animée par Marie, pour bien mémoriser les prénoms des autres.
Mardi 5 août
Premier réveil: 7h30, ça va ! Petit dèj’. Préparatifs. Et nous voilà embarqués pour une randonnée au départ de la grange, faisant une boucle traversant successivement les villages de Sazos, Viscos et Grust. Randonnée mise en jambe : nous commençons à faire chauffer les muscles, à « faire nos chaussures à nos pieds » tout en découvrant la vallée qui va nous accueillir pendant 10 jours.
Retour 13h30 à la grange, pour déjeuner. L’après-midi s’offre à nous ! Ça sera une sortie piscine pour les uns, « chill » à la grange pour les autres.
Et pour clore la journée, Étienne a animé une veillée blind test qui a révélé la culture musicale incroyable des jeunes !
Mercredi 6 août
Réveil 6h45. Ça pique ! Levé, au radar. P’tit dej’, au radar. Brossage de dents, au radar. Préparation du sac. Ha, les deux premiers neurones viennent de connecter. Descente au bus. Aïe, ha oui ça me revient, on avait commencé à solliciter nos muscles hier. Trente minutes de bus. Rrrrrrr, Zzzzz. Arrivée au parking de Tournaboup (après Barèges). Waaaaaa, deuxième réveil, ça (re)pique…
Cette fois, le neurones connectent plus vite : le pied droit se met devant le pied gauche, qui se met à son tour devant le pied droit. Et la magie opère : nous randonnons ! Nous partons à l’assaut du Lac Dets Coubous. Les plus motivés sont allés au dessus du Lac Blanc, 200 mètres plus haut.
Comme il reste encore un petit peu d’énergie, Marie a organisé une veillée jeux nécessitant coordination, agilité et rapidité.
Jeudi 7 août
Pour changer d’la rando, aujourd’hui c’est Tyro !
Vendredi 8 août
5H45, toujours plus tôt ! 8h15, nous partons à l’assaut de la vallée du Marcadau. Boucl, au départ du Pont d’Espagne. Refuge Wallon, Lac Nère, Lac du Pourtet et Lacs de l’Ambarrat. Retour à la grange : 18h45. Grosse journée. Bien fatigués. Petite veillée Loup Garou.
Samedi 9 août
Aujourd’hui, pas d’rando, c’est repos !
Nous partons demain pour 3 jours en montagne. Vous n’aurez donc pas de nouvelle avant mardi soir.
Dimanche 10 août
Ce matin pour préparer les sacs… Est-ce que je prends 2 ou 3 tee-shirts ? Mon pull bien chaud ou celui qui ne prend pas trop de place ? Et puis voilà que Fabienne nous fait remplir des sacs de nourriture avec des petits sachets pour chaque repas. C’est bon tout rentre 🙂 Ah, en fait non, il faut encore ajouter le collectif 🙁 Et puis vu qu’il fait chaud, une autre bouteille d’eau !
Allez, c’est bon cette fois ! Tout est rentré. OK j’ai le tapis de sol qui dépasse du sac, mais tant pis. Et puis le duvet. Bon d’accord, les tongs aussi…
Les plus motivés partent de la grange, mais sans les sacs. L’autre partie du groupe monte en voiture avec les sacs, à peu près à mi-chemin. Nous déjeunons à ce point de rencontre (ça facilite l’intendance). Les ventres pleins, c’est le moment de mettre le sac sur le dos. Il semble que nos pieds touchent bien le sol… avec cette dizaine de kilos en plus ! L’ascension est raide. Heureusement que l’altitude réduit la température qui est particulièrement élevée ces jours-ci. Mais un sac lourd sur le dos, ça change la donne. Nous avançons moins vite que lors des dernières randonnées.
Ça y est, nous sommes à notre lieu de bivouac. Au bord d’un petit lac, à côté d’une cabane de berger (où Bayen a laissé sa trace par le passé), à proximité d’une source d’eau bien fraiche. Nous montons nos tentes, dégustons notre repas lyophilisé et concluons cette journée par un loup-garou au soleil couchant. La nuit nous offre un plafond d’étoiles.
Lundi 11 août
Cette nuit nous avons bénéficié de températures particulièrement douces. Le petit déj’ nous aide à ouvrir les yeux. Nous laissons notre campement en place pour redormir au même endroit, ce qui rend les choses plus faciles.
Alex, accompagnateur en moyenne montagne, nous guide aujourd’hui pour le Pic d’Ardiden, le sommet qui surplombe le massif qui sépare Luz-Saint-Sauveur de Cauterets. Il nous rejoint au bivouac à 7h45, accompagné d’Alexane, sa stagiaire. Petit briefing sur l’ascension.
Nous nous mettons en marche. Une première grosse montée et nous atteignons les lacs d’Ardiden. Face à la difficulté de cette course, 5 jeunes s’arrêtent là, au Lac Grand. Les autres poursuivent dans les éboulis, amas de cailloux, vestiges de moraines : le décors est lunaire. La montée est raide et technique. Nous rejoignons la crête qui est parsemée de monolithes en granite rouge. Enfin, nous atteignons le sommet, récompensés pour l’effort. La vue est dégagée, sur 360° nous avons tous les grands sommets des Pyrénées. En particulier, ceux que nous avons fait les années précédentes : la Grande Fache, Le Turon du Néouvielle, le Petit Vignemale, le Taillon, etc. Nous reprenons des forces face à ce panorama extraordinaire. Pour la descente : même itinéraire à l’envers. C’est physiquement difficile. Nous retrouvons nos tentes, bien fatigués.
Nous faisons face à ce mastodonte, que nous venons de chevaucher. La soirée est la même qu’hier soir, sauf que nous avons remplacé l’appréhension par la satisfaction. Ceux qui le souhaitent dorment à la belle-étoile.
Mardi 12 août
Ce matin, nous replions le campement pour ne laisser aucune trace de notre passage. Le courbatures sont là. Heureusement la descente nécessite moins d’effort physique.
Nous arrivons à la grange pour déguster des pâtes bolognaises que Fabienne et Denis nous ont préparées ! Au programme de l’après-midi : douche, rangement des sacs et du matériel, repos, jeux.
Marie a animé une « veillée théâtre » où les jeunes ont dû jouer des scénettes, en plusieurs manches. 3 critères de notation : fidélité au thème, humour, artistique.
Mercredi 13 août
Réveil échelonné. Canyoning. Dernière veillée avec célébration de l’anniversaire des 18 ans de Mathias.
Demain nous rangerons nos affaires et la grange. Nous prenons le train à 18h à Lourdes, arrivée prévue à 20h43 à la Gare Saint-Jean. J’ai reçu un message de la SNCF nous annonçant que notre train aura sans doute 40 min de retard à l’arrivée (Bordeaux) à cause des fortes chaleurs.
Donc profitez bien de vos dernières heures de tranquillité avant de récupérer vos ados 😉