Mardi 8 août :

Nous nous levons avec quelques courbatures de la veille et la satisfaction de l’objectif atteint. Nous plions le campement puis nous nous mettons en marche pour retrouver le minibus où nous déjeunons avant de rentrer à la grange.

De retour à la grange nous profitons d’une douche tant attendue ! Nous retrouvons un petit peu de confort. Une fois les sacs rangés, nous pouvons nous reposer. L’après-midi est calme. Les « classiques » nous remettent dans « le monde réel » : pâtes carbonara, veillée petits jeux (cérémonie de 3000, lune, croisé/décroisé, etc.).

Lundi 7 août :

La nuit fût fraiche, nous avons utilisé tous les stratagèmes en notre possession pour récupérer un maximum de chaleur. 6h30, les réchauds tournent à plein régime pour chauffer l’eau froide de la montagne et nous permettre de profiter d’une boisson chaude au réveil. Nous nous préparons au milieu de ce théâtre de nature. Alexis, notre guide, nous rejoint à 8h puis nous démarrons rapidement notre ascension.

Nous marchons 4h30 pour monter 1000 mètres, dans un décor lunaire de granit. Nous traversons avec un bon rythme une dizaine des 400 lacs du parc du Néouvielle sous un beau soleil, heureusement l’air reste frais. Nous arrivons enfin au sommet du Turon du Néouvielle, les jambes lourdes, mais les yeux saturés des plus hauts sommets des hautes Pyrénées à 360 degrés. Nous avons ainsi eu la chance d’apprécier le pic d’Aneto, le massif du Vignemal, le mont Perdu, le cirque de Gavarnie et bien d’autres sommets tous plus imposants les uns que les autres. C’est l’endroit parfait pour engloutir notre déjeuner.

Nous redescendons vers le lac de la Glère. La fatigue et le manque d’eau nous ralentissent. Nous sommes tous heureux d’arriver au refuge de la Glère où nous nous réhydratons.

La soirée est nettement plus chaude et sèche que la veille. Le repas chaud n’est quand même pas de refus. Nous échangeons sur notre journée et ses moments forts. Nous fermons les yeux sous un ciel étoilé, sur fond de voie lactée.

Dimanche 6 août :

Notre réveil n’est pas trop matinal. Nous utilisons notre matinée pour terminer la préparation des sacs : les duvets, tentes, la nourriture, les vêtements de randonnées et pour le soir/la nuit, les affaires collectives.

Nous partons un petit peu avant midi pour déjeuner au point de départ de la randonnée au plateau de Lienz. Les sacs bien remplis, nous montons les 600 mètres de dénivelé qui nous séparent du lac de la Glère et du refuge du même nom qui le domine. Nous y installons notre bivouac dans la fraicheur et l’humidité, au grès des nuages qui montent de la vallée, en nous enveloppant d’un brouillard épais, puis qui redescendent plus bas nous redonnant la vue sur les sommets avoisinants.

Le repas chaud (soupe et purée) nous aide à luter contre le froid qui s’installe.

Samedi 5 août :

Aujourd’hui c’est jour de repos et de préparation pour le bivouac au refuge de la Glère.

On fait les groupes de tentes, on vérifie le matériel, on regroupe les affaires en vue de préparer le sac. Toute la difficulté est de bien organiser son sac afin que le poids soit bien reparti.

L’après midi est plus ludique : descente à Luz, football, piscine, bowling et courses.

Nous terminons la journée par une soirée Loup-garou.

Nous partons demain pour 3 jours et 2 nuits en montagne, il n’y aura donc pas de nouvelle avant mercredi. La météo s’annonce au plus beau pour nous.

Vendredi 4 août :

La météo aura eu raison de notre randonnée à la hourquette d’Alans : neige prévue à 2400 mètres d’altitude et vents violents.

Nous avons donc retardé le réveil. Le matin, nous sommes restés au chaud dans la grange à faire des olympiades d’intérieur. Les colons se sont affrontés sur la construction de tours en pions de loto, le pilotage d’avions en papier, l’architecture en spaghettis, le sous-marins à dominos, le marathon gainage et le mémo-couleurs.

Nous avons affronté la pluie l’après-midi pour une petite marche au départ de la grange. A notre grande surprise, nous avons eu droit à quelques rayons de soleil en prime. Un bon chocolat chaud nous attendait en rentrant.

Nous concluons la journée par une veillée times-up qui sollicite la mémoire, l’écoute, l’expression et les capacités de mime de tous.

Jeudi 3 août :

Après deux jours de randonnée (et donc deux réveils successifs : aïe!), ce matin c’est grasse matinée pour tout le monde et brunch jusqu’à 12h30: pan cakes, fromages locaux, pâte à tartiner, omelettes, charcuteries…

A 13h nous partons pour un parcours de Tyroliennes au dessus du gave de Gavarnie. C’est 16 tyroliennes, 4 ponts de singes, de la via ferrata qui régalent les jeunes (et les moins jeunes) !

Au retour, quelques courses à Luz Saint Sauveur puis de retour à la grange pour la fin d’après midi.

Au menu du repas du soir : Gaspacho, Pizzas maison et flamby. Les cuisiniers nous gâtent !

Mercredi 2 août :

Nous profitons d’avoir un groupe efficace pour n’avancer le réveil que de 15 min par rapport à la veille, alors que nous sommes partis de la grange 1h plus tôt. Le minibus prend la route direction la station de ski de Luz Ardiden.

Et c’est avec les remontées mécaniques éteintes, sans ski aux pieds, que nous remontons les pistes sans neige. Nous montons les 750 mètres de dénivelé qui séparent le parking de la station au télésiège le plus haut : le Cloze.

Plus qu’une centaine de mètres pour avoir un panorama splendide à 360° au sommet du Soum d’Arriou-Né : la plaine de Lourdes, le col du Tourmalet, le pic du Midi de Bigorre, le massif du Néouvielle, la face nord du Vignemale, etc. Nous redescendons tout schuss jusqu’au minibus.

Nous concluons la journée par une veillée jeux sportifs.

Mardi 1er août :

Ce matin levé 7h30 pour notre première randonnée.

Les jeunes sont opérationnel.les rapidement (petit déjeuner, débarrassage, préparation des sacs…): les habitué.es montrent aux novices. 🙂

Direction Gèdre pour le col de Ripeyre. Après deux bonnes heures de marche, 600m de dénivelé et un encas nous voici arrivé.es au col et celui-ci nous offre une vue magnifique sur la vallée de Gavarnie, la brèche de Roland, le Taillon, le glacier du Vignemale…

Déjeuner, siestes et batailles de bouses de vaches (pas toujours suffisamment sèches) rythment le début d’après midi.

Retour à la grange en milieu d’après midi après une descente rapide depuis le col, la fin de journée est ponctuée de rituels: douches, repas, services, veillée.

Une bonne nuit de sommeil est bien méritée!

Lundi 31 juillet :

Simple et efficace : Nous avons fait bonne route. Tout le monde prend ses marques à la grange. Tout va bien 🙂